« Donner du temps au temps » !

A défaut d’arrêter la marche du temps, le mesurer est l’espérance d’en disposer au mieux ! Jean-Luc Martin le sait mieux que quiconque. Depuis 30 ans, l’horlogerie est sa passion et il a su lui donner toute sa dimension de métier d’art !

Entraîné par l’un des ses camarades, Jean-Luc entre à l’école d’horlogerie de Rennes à 14 ans. Jamais il ne regrettera son choix. Il se forme à l’horlogerie mais aussi à la bijouterie et à la gemmologie. Diplômé à 17 ans, il s’établit à 22 ans comme horloger en chambre. Il parfait son art de ville en ville, avant de revenir à Rennes avec la confiance des meilleures maisons d’horlogerie et de joaillerie d’alors. L’une d’elle l’encourage à passer l’examen de la Chambre nationale des experts. Jean-Luc Martin se prend de passion pour l’horlogerie ancienne : montres à « complications » ou à « systèmes » qui égrènent non seulement les heures, les minutes, les secondes mais indiquent les phases de la lune, le jour et le calendrier ; superbes pendules des XVIIe, XVIIIe, XIXe siècles au temps où bronziers et horlogers unissaient leurs talents en illustrant des sujets d’actualité. Son plus beau souvenir d’expertise : une montre de poche de Bréguet, datée des années 1800. Une montre authentique car il faut savoir que ce grand horloger (1747-1823), réputé pour ses inventions était déjà victime de contrefaçons ! D’où son habitude, pour contrer les faussaires, de cacher à leur vue sa signature.

Jean-Luc Martin continue de se former avec bonheur : lecture d’ouvrages d’histoire, visite des grands musées de l’horlogerie créés par des maisons soucieuses de valoriser leur patrimoine, en France (Musée du Temps à Besançon) comme en Suisse ; participation en tant qu’expert à la Bourse horlogère de Mer près de Chambord, très prisée des collectionneurs ! La restauration de montres ou de pendules anciennes exige une observation attentive et une connaissance de toutes les techniques liées à l’horlogerie. Aussi les rencontres avec les doreurs, bijoutiers, émailleurs, marbriers, ébénistes, sont-elles toujours enrichissantes. Pour l’horlogerie des XXe et XXIe siècles, Jean-Luc Martin retient les montres de Patek Philippe, des merveilles de précision ! En égrenant ainsi le temps, Jean-Luc Martin se plaît à rappeler qu’en matière de réparation, ou de restauration, il importe de « donner du temps au temps ! ».

Champs d’expertise

Jean-Luc Martin expertise toutes les montres, pendules et horloges anciennes du XVIe au XIXe siècle. Son métier d’horloger et sa connaissance de toutes les techniques
liées à l’horlogerie sont des atouts maîtres.

Chaque année, Rennes Enchères organise trois ventes de montres. Les montres de luxe, issues des grandes manufactures horlogères de France et de Suisse y tiennent une grande place : Audemars Piguet, Baume&Mercier, Breitling, Cartier, Chopard, Ebel, Enicar, Hermès, International Watch Co IWC, Jaeger-LeCoultre, Lip, Longines, Omega, Oris, Patek Philippe à Genève, Pequignet, Rolex…

Les plus beaux souvenirs à Rennes Enchères

Une très belle montre-bracelet de forme tonneau en or « Gondolo » de Patek Philippe, l’horloger pour lequel Jean-Luc Martin a la plus grande admiration estimée 15 000 / 20 000 €; une « très belle montre IWC Romano » des années 2000, en platine à quantième perpétuel estimée 9500 / 13000 €. Pour les pendules anciennes des pièces d’une grande élégance datant de la fin du XVIIIe et de l’époque Empire.