La préoccupation du rendu de l’atmosphère s’augmentait après trois mois passés à la campagne, en tête-à-tête avec la nature. Poursuivant ses divers effets, je fus amené à peindre différemment. La pleine lumière, éclatante et diffuse, estompant les lignes des personnages et du paysage, m’obligea impérieusement à la traduire comme je pus, mais autrement que par des taches débordantes, par le pointillé, par la décomposition du ton. Je sais bien que mon procédé irrite bien des gens. Mais qu’importe la formule ! Je ne prétends pas en avoir découvert une décisive, une définitive ; chaque jour, je cherche dans tous les sens, voulant trouver mieux. Lettre à son ami Bernard Marcel (Directeur du dépôt des Marbres et critique d’art).
HENRI MARTIN “FILLETTE CUEILLANT DES FLEURS”,1894
256 514€
HENRI MARTIN
FILLETTE CUEILLANT DES FLEURS,1894
Huile sur toile, cadre en chêne peint en gris à décor de colonnettes et moulures probablement de Bellery -Desfontaines, signée et datée en bas à droite, avec une dédicace : à Mme Paul RIFF respectueux hommages.
60 x 38 cm